Un soir étrange, un étang dans le bois

Dans les arbres, un murmure


Trop faible pour être le souffle du vent.


L'étoile toujours présente, inaccessible,


Effleure la pelouse d'un rayon jaune,


Une trace sur l'herbe.

Une agitation, un bruit à peine perceptible,

Avec hâte, des lilliputiens minuscules


Regagnent leurs maisons fantomatiques.



Dans de petits lits pliants, des pélicans


Essaient de cacher leurs ailes, en vain,


Dans leurs chemises de nuit.


Un bois étrange qui voudrait bien


Garder ses secrets.

Ecrit par Louis
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