Elle pleure sur son bonheur perdu

Elle pleure sur son bonheur perdu

La jeune femme aux voiles gris,

Ses grands yeux clairs n'expriment plus

Que la ternissure de l'ennui.



Figée dans sa souffrance immense

Ignorant le souffle du vent,

Prés des cyprés qui se balancent,

Elle reste là, obstinément.



Qu'elle est donc la bien triste histoire

Qui la conduite sur cette pierre ?

C'est la pleureuse aux idées noires

La sentinelle du cimetière.















Ecrit par Mijo
Tous droits réservés ©