Tu as les cheveux courts
Qui es-tu Tatiana ? La phosphorescente ? L’éclaboussante ?
Femme nuage et pénombre.
Où es-tu ?
Le terrier de l’orage est vide, froid maintenant. Tu lui as chipé ses nuances.
Ta robe ; ses noirs rougis… Sa bouche béante, et son baiser…
Sur toi sa langue brûle. Dans sa langue, le silence ;
Les touches bleues-vertes grisées,
L’envoûtement,
Te consument, éclaireurs, incandescents :
- Danse, feu follet, belle gitane, démone !
La fin de la lumière est toujours un corps.
Ô lieu ! …Et si vaste de te connaître !
Les yeux fermés sourient à la paix du visage,
Aux bras, aux cuisses découvertes,
Voilées violines à l’ombre du jupon,
A main levée…
Cœur tout rond, planète dans la ténèbre,
L’on y demande la flamme
Comme on fonde un foyer.
Ecrit par Pampelune
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