Écume de nuit...





Tandis que la marée presse les vagues de s’écraser,

Sur la dune qui tente de conserver son sable sucré,

Tu quittes mon lit pour retourner à tes remords,

Que les flots n’ont pas su ou voulu rejeter à tribord…



Ne regrette rien, mon amie, ma joie, mon plaisir,

Je sais à quel point le soleil a brillé pour de rire,

Rendant nos peaux mates et nos cœurs chauds,

Nos cris, nos mots forts et nos verbes plus hauts…



Comment te dire à quel point tu m’as tant donné,

A quel point entre tes jambes je me suis baigné,

Bravant les gouttes de l’écume qui veut s’envoler,

Heurtant les épaves où mes pensées ont échouées…



Et puisque tu dois partir sans laisser ton nom, ni ta chaîne,

Ma mémoire est ancrée dans cette nuit sans prochaine,

Jamais nos yeux ne se croiseront sans que nous les fermions,

La nuit disparaît, le phare s'éteint, le jour en est marron…



Pense à laisser la porte claquer lorsque tu partiras…



dom

Ecrit par Dom1
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