Marche ou crève !
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Elle avait la taille fine,
l'élégance à fleur de peau
sur une chair purpurine
elle vivait sans chapeau
Puisant au soleil qui flambe
une force sans merci
appuyant ses fines jambes
sur la chair rose meurtrie
De sa passion dévorante
vivant le jour, et la nuit
laissant la fleur pantelante
mourir seule, et sans un cri...
Elle obéissait, cruelle
A son instinct fourmilier
Ne priant à la chapelle
Que ses gourous familiers
Perdue, dans la fourmilière
Goutte d'eau dans l'océan
N'ayant pour toute frontière
Que le soleil au couchant
Qui la ramenait sans trêve
Jour après jour besognant
Jusqu'à ce qu'un jour elle crève
D'un coup, au soleil levant !</b>
Ecrit par Kallistea
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