Chemins
A l'ombre de tes yeux couvent bien des orages.
Si le clair du matin y verse des images
Douces comme l'enfance au seuil de la journée,
Le soir y amoncelle en tragiques nuées
Des angoisses, des peurs, des monstres redoutables,
Des chemins isolés où rôdent, innommables
Les terreurs de jadis qui ne te quittent pas,
Empoisonnent tes jours, te suivent pas à pas.
Des chemins où tu vas, inquiète et tourmentée
Les yeux toujours levés vers ces sombres nuées
Qui te cachent, du ciel, l'aurore lumineuse.
Des chemins douloureux à ton âme meurtrie
A cette âme d'enfant qui n'a jamais guéri
De se savoir souillée par une chose honteuse.
Ecrit par Marcek
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