Le gambit et le roque

Le gambit et le roque



( A S. Freud )





Lourd, suggéré d’une pensée,

Lorsque j’errais,

Un silence à l’aile insensée,

Ma vie ansa…



Tu tiens du charme aux noires pestes

Les yeux du chat ;

Si bas lancé le gant tu restes

Ma fiancée ;



Aux jours tragiques, trop ému,

J’ai réagi

De larges éclats dont j’ai mû

Ton pieu Gizeh.



Qui pourra deviner le sens ?

L’aura de vies,

Telle volute au feu d’encens,

Flotte, évolue.



Et j’ai tant tu cette ordalie,

Ne l’entends-tu ?

Quand, dans ce heurt qui fut et lie,

L’antan se meurt…



Comme outragé de ma folie,

Encouragé,

Je sème à ta mélancolie,

Qui s’aimanta



Au dard pointé de nos compas

Désappointés,

Les fleurs du feu de l’ancolie

Où s’égarent mes pas.



Ainsi ces sons flanqués, baroques,

Ici cessons !

Sauver les échecs par des roques

Est malaisé.





Feu la fée et les pleurs !

Fors la peur, l’aulofée

Fut belle, de nos cœurs…



Ecrit par Salus
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