Une larme sur la mer

Meurtrissures



Je n’entends plus tes pas sur le plancher sonore,

Ta voix s’est effacée ainsi que ton regard

Le lit est un désert où je te rêve encore

Et le petit matin me retrouve blafard.



Je voudrais tant venir vers toi ô mon absente

Désir de te toucher, désir de t’enlacer

Mais la nuit de nouveau se fait plus oppressante

Le jour plombe mon âme et son refrain lassé.



Je partirai là-bas où nous allions ensemble

Au bord du golfe bleu où fleurit l’aloès

Je marcherai longtemps dans la chaleur qui tremble

Je meurtrirai mes mains aux feuilles des kermès.



A l’offrande insensée de mon sang qui ruisselle

Peut-être viendras-tu étancher ma douleur

Et je verrai, du haut d’une blanche nacelle

Ton œil bleu se pencher pour pleurer sur mon cœur !

Ecrit par Marcek
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