Passe-muraille
<b>Mon oreille a capté la déchirure de l'affiche
Et mon œil a saisi ta soudaine apparition
Par l'orifice ainsi dévoilé...
Parée comme une hétaïre, tu m'es apparue
Fière et nue dans la fournaise de la rue
Tu as passé la muraille, mon Aymé(e)
Sans tambour ni trompette
Seulement le glissement soyeux de ta chair contre les briques
Et mes yeux ont pris le relais de l'oreille
Pour extraire de ton image la quintessence de ta beauté !
Les murs ont des oreilles,
Qu'on se le dise !
Et l'œil, biche...</b>
Ecrit par Marcek
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