Le Centaure
Il galope éperdument
Chevelure dans le vent
Muscles bandés, haletant
Le Centaure
Fureur du sang et des sens
Qui bouillonnent indécents
De la tête à cette croupe
Aux muscles durs et puissants
Ô viol affreux que pressent
L'infortunée Déjanire !
Il galope éperdument
Chevelure dans le vent
Muscles bandés, haletant
Le Centaure
Qu'arrive enfin Héraclès
Avec son arc et ses flèches
Et qu'il transperce le torse
Du trop indigne Nessos !
Il galope éperdument
Chevelure dans le vent
Muscles bandés, haletant
Le Centaure
Et Déjanire soudain
Sous l'emprise de sa main
Sent venir au creux des reins
Une langueur si lascive
Qu'elle trouve à ce galop
Un rythme qui crescendo
La pousse au bord de l'abîme !
Ecrit par Marcek
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