Vivante plastique

C’est en chien de fusil, son corps nu : pure argile,

D’une artiste l’enfant, qu’un canon de beauté,

Dans le clair atelier, sur le sol, primauté,

Repose, ô la candeur ! parole d’évangile.



Sur elle, sa maman veille plus qu’un vigile,

« Chut ! elle dort » pour ordre ; un être aussi coté,

On doit le protéger, rester à son côté,

Tout bijou précieux, par essence, fragile.



S’il faut raison garder, la roche du sous-sol,

Élément naturel, comme le tournesol,

Est source d’énergie et, autant, nourriture.



Un levain pour la chair et pour le tégument,

L’âme, l’esprit, le cœur de notre créature

Qui, désormais, vivra, sûr ! éternellement.





Le 6 avril 2015.

Ecrit par Stapula
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