Par monts et par vaux

<font size=2></font>Aurais-je parcouru la terre, l’univers,

En carrosse, fusée, au gré de quels voyages...

Réels... imaginés... paré de coquillages...

Que tu m’attirerais, fous d’ivresse mes vers.



Car c’est Toi mon Éden, soleil de mes hivers,

Qui, nature, sans fards, grimages, maquillages,

Pour ta saline mer dictes appareillages

À ton tendre col bleu ne visant qu’élans verts.



Tant que tu le voudras, j’explorerai tes crêtes,

Ballons, source, bassin, cuvettes, col, arêtes,

Fraîche, humide vallée, impétueux volcan,



Yeux noisette brillants, nymphes, lèvres cerise,

Auxquels succomberait, menace ou non d’encan,

Le plus vertueux saint, si forte étant l’emprise !





Le 10 juillet 2009.



Ecrit par Stapula
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