Feuille céleste
<font size=2></font>D’une grande beauté mais ô combien fragile
Tel est le papillon, Casanova des fleurs,
Libre, primesautier, léger, volage, agile !
À quel maître doit-il merci pour ses couleurs,
Riches à l’infini, superbes, éclatantes,
En elles la chaleur des solaires brûleurs ?
De baptême ses noms, images exaltantes
Au travers des vulcain, adonis, chevalier,
Sont bien meilleures clefs que les lettres patentes !
Monarque américain, mordant de templier
Envers ses ennemis, vérité d’évangile,
Il ressemble aux cousins (le dirait maint hallier) :
D’une grande beauté mais ô combien fragile !
Le 27 novembre 2009.
Ecrit par Stapula
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