Un bon pépère (Sonnet)
<font size=2></font>Qui, souvent, me surprend, sans tambour ni trompette,
Quand je sors de chez moi ? Ce n’est pas un tatou
Mais, d’Édith, ma voisine, un bon gros vieux matou :
Grisou, se pavanant sans ses Pussy, Poupette.
Chassant oiseaux, souris qu’il prive de tapette,
Sans doute me sent-il, dans l’ombre manitou,
Pour vers moi s’en venir, une âme de toutou,
Fidèle, tant et plus, à son maître... à perpète !
Bien rodé le manège, il gagne le muret
Séparant mon logis de celui, sans secret,
De sa maîtresse aimée, aussi douce qu’aimante.
Sur le ventre, le flanc, soumis tout à ma main,
Il ronronne, s’étire et, posture charmante,
Au dur ciment se frotte, en rêvant à demain ?
Le 24 février 2015.
Ecrit par Stapula
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