J’avais une peur bleue

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Aujourd’hui, j’accepte la mort.

Son idée, son imminence,

Ne me troublent pas, me rende fort.

J’avais une peur bleue de l’éternité

Qu’elle fut belle ou désastreuse.

La félicité, le malheur sans fin,

A la longue, dans la souffrance se rejoignent

Et deviennent insupportables.

Qui a jamais appréhendé l’éternité

Exercice inconcevable.

l’enfer, le paradis,

La béatitude, le malheur

Idem les deux états.

Le vrai nirvana sera le repos éternel

Ne pas être réveillé pour louer dieu jouir de sa grandeur !



Paradis et enfer unis dans le néant

Je crains fort que ciel et enfer ne soient que fictions

Dieu soit loué

Le repos éternel sans réveil.

RAY78

Ecrit par Ray78
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