A celle que je n’ai pas connue

A celle que je n’ai pas connue











Bonnes gens, je baisse les armes,

Toutes choses valent au fond,

Brise lourde ou léger typhon,

Silences ou profonds vacarmes.



Vous qui vivez comme on se mouche,

Dont le rêve tient du brillant,

Vous voyez le monde oscillant

Plonger où le soleil découche,



Qui brillez, parfois aternie,

Vous ! due à la foule compacte,

Goutte parmi la cataracte,

Vous coulez ! je coule et le nie…



Sourde au chant du sang printanier,

Au dit sonnant des paraboles,

Enchâssant les belles paroles,

Singez l’aisance du panier !



Malheureux, j’ai tôt fait de croire,

Où mon sens vous reste ambigu,

Le prévisible à pic aigu

D’une incompréhension notoire.



Mais pas plus ne veux entrevoir,

De vos fards l’émouvant lyrisme,

Où chaque humain seul est un isthme,

Que vous mes yeux puissent pleuvoir.







Ecrit par Salus
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