Le jour se lève
Sur l’aire chauffée à blanc de l’arène circulaire
Comme surgit du néant court un taureau puissant
Son cou fort et musclé soutient son front pesant
Sur son dos large et sombre le cuir souple reluit
De part et d’autre se dressent deux cornes affilées
En forme de croissant brillantes comme la lune
Dans l’air retentissent les clameurs les olé
Son corps s’immobilise comme il reprend haleine
Des naseaux frémissants il sort un souffle chaud
Comme de noirs piliers ses jambes le soutiennent
Au fond de son œil noir se mire la muleta
Qu’agite un torero en habits de lumière
Alain
Ecrit par recreation
Tous droits réservés ©