Sur les ruines de l’Ange bleu
Dans le corps camisole
Sous couvert des paupières
Se murent les hontes
Noires et sordides
Les mensonges
Valvaires
Lourds ports de pierres
Qui pétrissent le cœur
De l’enfant bleu
Aux chairs meurtries
Broyées carguées
Même sur la vergue brisée
Repliée en boucliers fragiles
Sous le sourire disloqué
Distillé de cris muets
Elevé en barricades
Brille le regard
« Aux prismes incolorés »
Etouffé sous le masque
De la bonne figure
Le chandail assorti aux secrets
Toujours en vie
Le gosse grandit
Tout rafistolé
Tout parts-semées
Les souvenirs englués
Sous le corps
Des kilomètres de pierres noires
Jonchent la mémoire
Mais valeureux
Il s’achemine
L’espoir un peu nauséeux.
Ange
Tous droits réservés © 05/08 Ange
(A Lucie)
Ecrit par Ange
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