La meuh meuh blanche

<font size=1><i>– En hommage à « La vache blanche » de Maurice Rollinat –

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<font size=2>En chair, en os, la meuh meuh blanche

A l’ensemble corné coupé :

Son taureau, fidèle, ne flanche,

Respectant meuf sans un loupé.

Face aux cocus comme elle est fière,

Des coups fourrés elle a soupé,

Dans sa tête une montgolfière,

Libre, au mouvement chaloupé.

Après photo dans sa pâture

Et ce poème en son honneur,

Lui donnerait bien du bonheur,

Même modeste, une peinture.

J’entends d’avance ses meuh ! meuh !

À faire fondre, en course, émeu.





Le 4 février 2016.</font>

Ecrit par Stapula
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