La gitane

Ses mains relèvent ses jupes mettant à nu ses jambes

Les flammes qui l’entourent comme des mains la lèchent

Sur une saute de vent tout son corps se redresse

Et sa voix monte en elle comme un feu dévorant



Ce feu qui grimpe en elle comme la sève au printemps

Et qui éclate en gerbe comme la lave d’un volcan

Ce puissant cri d’amour qui déchire sa poitrine

c’est simplement la vie qui court dans ses veines



Alain

Ecrit par Recreation
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