Un pas de deux

Elles présagent le froid de la morte saison

A leur heure dernière elles portent les couleurs

Du soleil rouge de l’aube ou d’un jaune rayon

mourir en pleine lumière ça les rend singulières



elles cèdent à la tristesse succombent à la folie

leur rêve d’être une étoile, c’est tôt évanouit

A trop verser de larmes elles sont devenues sèches

ne parlons pas d’échec disons que c’est la vie



elles partent les dernières et n’en sont pas peu fières

Elles partent en silence comme s’éloignent les âmes

Qui partent à tout jamais sans plus faire de bruit

Un pas de deux, ultime adieu et c’est la nuit



Alain

Ecrit par Recreation
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