Refuge perdu en montagne
Tu as bien du mal ainsi exposé
au gel,, au vent...
de tendres branches épousées
s'inclinent langoureusement.
De frêles ramures te protègent
de leur doux feuillage,
forment un fin treillage
car bientôt c'est la neige...
Tu es aussi gardien
pour ces randonneurs
de lourds sacs chargés depuis des heures,
saisissent dame courage en bonheur,
De pas bien cadencés
pour garder le souffle
bien loin des pantoufles,
ne se laissent pas distancer...
Quand bonheur suprême
ils arrivent à ton seuil
heureux de retrouver recueil du poète.
Dans la joie défaire
bottines gelées,
retrouver ses repaires,
le feu crépite en ta cheminée.
Alors chantent en chœur
de doux accords
dans ton simple décor,
de vrais amis de cœur.
Ecrit par Aurorefloreale
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