Le parfum

J'ai enfilé ce pull

Ce pull bien trop large



Le pull chaud de maman

Dans lequel je nage

Trois fois bien trop grand



Mes bras se perdent dans

Ses manches interminables



Mais le parfum encore

Léger, frôle mon nez



Et je me souviens

Du regard malin

Et de son sourire



Bien qu"elle soit loin

Là-bas de l'autre coté



Ecrit par Machajol
Tous droits réservés ©