Paréidolie
Paréidolie
Comme à hanter l’enfance immense
L’esprit s’évade et disparaît,
Devient, ainsi qu’un chat haret
Ronronne, un guetteur de silence.
C’était une émotion si douce
Elle cherchait où se poser ;
Quelque pleur a dû l’arroser
Aux émois fuis d’une enfant rousse ?
Elle était fluide, et presque absent
Son souffle vague de cannelle
Le seul et vrai signe né d’elle
Hors cet effet tranquillisant.
Sur la foule aux âmes futiles
Ce trouble en risée est passé
Peut-être un l’a-t-il embrassé ?
Est-il des affres inutiles ?
Songes acides laminés
Entraînés en places publiques,
En trace, à ces transes pudiques
Des rêves vont, désincarnés.
Ecrit par Salus
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