C'est bon à savoir

<font size=1>Sache que, lorsque tu naquis, tu n’étais pas le seul au monde :

Rien qu’un minuscule maillon, pas plus que baleine, fourmi,

Que chacun des frères humains, au turf, à jamais endormi,

Et, grand oublié, le microbe, envahissant la mappemonde.



Le terrien démoniaque, éternel parasite immonde,

Ne vit que de combats de coqs, même chez l’accueillant ch’timi,

De mises à mort de taureaux, des cuirs maint flot de sang vomi,

D’éléphants tués pour l’ivoire, en l’air quatre fers sous l’osmonde ?



Sans compter, l’environnement bien loin de l’esprit et du cœur,

Des biens le pillage incessant, enfance de l’art... du vainqueur ?

Propre à faire perdre la boule à, trop exsangue, la planète.



Dès lors, pourquoi ne pas fonder un vrai principe universel,

Pour canaliser nos destins, d’une manière claire, nette,

Dont, en lettres d’or, l’Unité, serait, toujours, l’âme, le sel ?





Le 7 septembre 2010.



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Ecrit par Stapula
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