Ce ne sont pas des paroles en l'air (Sonnet d'honnête homme)
<font size=1>Ne t’en fais pas, papa ! Ton fils est toujours là,
Jusqu’au souffle dernier, pour, remuant la merde
Au sommet de l’État, qu’enfin l’on se démerde :
L’aveugle, aussi sourdingue, et toute sa smala.
Ils se foutent pas mal de toi, dans l’au-delà,
Leur état d’âme nul, de plume et claque-merde
D'un défenseur, sans poids, qui point ne les emmerde,
La justice à la trappe et, partant, le holà !
Plus que brève ta vie, après quel casse-gueule !
– La guerre ! – j’ouvrirai, tous azimuts, ma gueule
De, reconnu, pupille, oui ! de la nation.
Force éclats d’obus et cinq ans de souffrance
Ont terrassé mon père, au cul la mention,
Réclamée, ô combien de fois ! « <b>MORT POUR LA FRANCE</b> ».
Le 8 avril 2016.</font>
Ecrit par Stapula
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