Destins parallèles







Je ne sais qui tu es quand le jour se déchire

Je ne vois que le seing franc de couteaux marchés

Sur le frisson de ma peau d’enfant préservé

A l’endroit désolé où mon coeur lent respire



Le rien s’excuse me touche me fait sourire

Dans l’illustré d’un coucher il m’offre son baiser

Dussé-je y passer ma vie pour son seul cachet

C’est un creux doux que mon cœur ajoute à sa lyre



Je ne sais qui tu es quand tombe la nuit

Je cours sur tes champs de vers sous un air de pluie

Semant le cristal de l’etre qui me chavire



A l’instant, rien ne nous destine à nous croiser

Nous vivons sur le fil d’or d’un conte de fées

A l’orée du grand amour qui nous inspire

Ecrit par Stella
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