Rougeurs d'automne

En robe chatoyante de vermillon,

L'automne se chante en Aquilon,

Je me surprends à murmurer,

L'automne toute seule, entraînée.



Feuilles rougeoyantes tourbillonnent

En l'air pur, cotonneux et brumeux,

En hélices, comme jouets d'enfant,

Le soleil se faisant un peu récalcitrant.



Ô ! superbe envolée des migrateur

Affrontant vent et vives marées,

La ligne du temps se diminue

Malgré l'aiguille du cadran qui remue...



Alors que la lumière s'éclipse

En formant si belle ellipse,

La terre survit en son cercle

Quand la brume présente, encercle











Ecrit par Aurorefloreale
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