Oeuvres éphémères
C’est comme cela
Sans douceur
Absoute du regret
Je les détruis
Ne conservant d’elles
Dans mon souvenir
Que leur réelle valeur
Du plaisant à vivre
Dissoutes
Je les meurs
Mon mat est intérieur
Elles connaissent leur heure
Ouais ! C’est comme cela !
Avec le bon ton
Et mes mains sales
J’ extériorise mon voyage
En extrayant d’elles
A forte sueur du cervelet
Un bol de sérénité
Dès l’acte accompli
Ensuite je pars sur d’autres conquêtes
Aux multiples quêtes
Pour y consommer mon feu
Mots poètes oubliés
Tableaux aux fenêtres déchirées
Mes nues proprement immolés
Les bois les pierres
Cramés brisés
Les cuirs lacérés
Les cordes si vite tendues
Sectionnées
Mon émotion restera ludique
Un plaisir de survie pour hédoniste
Ne me dites pas
Que vous voulez les sauver
Se sont mes bébés éphémères
Mes bris de peaux retravaillés
C’est comme cela
Que mon bouillon de mauvais sang
Trépasse sans le concours du temps
Ecrit par Stella
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