Notre-Dame de Royan
Une lueur insensée fuse de ses vitraux,
Portant jusques aux nues un espoir immuable.
Du grand orgue jaillit comme gerbes d'oiseaux
L'écho des mille voix dénonçant l'innommable.
La ville torturée, bombardée, pantelante,
N'osait croire en ces jours au retour de la paix.
La guerre, sur Royan brisé dans la tourmente
Aux épaules de l'homme accrochait tout son faix.
Les pas des bâtisseurs, sur le chemin paisible
Qui ne reverrait plus le morne désespoir,
Ont fait croître un beau jour cette église impossible
Où l'âme de Marie resplendit dans le noir.
Ecrit par Marcek
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