Morose carcasse
<b>L'acier s'élance, dépouillé
Vers un ciel d'automne paisible
Il prend les nuages pour cible
Il voudrait tant être mouillé
Pour sentir naître en sa carcasse
Un frisson, vertige feuillu
Un printemps soudain qui enlace
Ses poutrelles trop dévêtues
Mais l'arbre , sûr de lui, se moque
Toujours serein malgré le vent
De ce grand échalas loufoque
Qui souhaiterait être vivant
Dépouillé de toutes ses feuilles
L'arbre triomphe des saisons
Car il n'est de printemps qui veuille
Un arbre sans tous ses bourgeons !</b>
Ecrit par Marcek
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