Abandon
La clarté qui sourd de la voûte
D'une canopée alanguie
Plonge mon esprit dans la soute
D'un navire en mal de roulis
La vague me berce et m'emporte
Vers des rivages luxuriants
Où se déverse la cohorte
D'un peuple de singes hurlants
A ces visions je m'abandonne
Mon esprit glisse dans le flou
Au plus grand singe je me donne :
Pardieu, ne soyez pas jaloux !
Ecrit par Marcek
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