Vers le val m’en allant

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Traversant des monts verts pour atteindre le val

J’ai cueilli quelques fleurs en passant par la pente.

De joyeux papillons d’une mine occupante

Voletaient tout autour me faisant festival.



Quand l’un d’eux, dans son vol, me frôla sans aval

Je me mis à frémir, tant ma montre tapante

Me parlait de cet heur à la douce charpente.

Je découvrais l’amour sans l’ombre de rival.



Or vint le temps du soir où tout se met en place

Quand le bruit vous conduit vers l’unique palace

Où se prend sans mystère une belle nuitée.



Et mon cœur trop peureux se congela sur place,

Car la pudeur des lois, bien trop ébruitée,

Impose aux gens frileux de périr en la glace.

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Ecrit par Tonindulot
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