Aux couleurs exhalées.





La route s’enfuyait

Aux détours d’arc-en-ciel…

Tel un rêve sauvage

Qui balançait la vie,

Mon rire éclaté de bourgeons

Brûlait aux herbes de l’ennui.



L’automne s’enfuyait

Aux brassées des ramures…

La grisaille courbait un dernier trépas ;

Un aurore, une aubade

A la verve insolente

Nichaient au creux des arbres

Leur dernier souffle de vie.



Je courrais, courrais encore

Embrassant cette offrande

Que la nature donnait

Inexorablement

Malgré le temps

Qui ferait tomber les bourgeons

En flocons !



10/2008



Ecrit par Lyne
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