Affreuses affres



- Aux arbres -









Plus moderne que ces vers pieuvres,

A la presciente hydre de Lerne,

Je dédie, assertion sans preuves,

La parole, au poivre si terne…



Cette mièvre muse du torve

Creuse le son d’une citerne

Où résonne ma lèvre heureuse.



Au tentacule qui me berne,

Enfer d’une Eurydice preuse,

Je lis, et je relierai l’œuvre

Grège des Muses séditieuses.



Comme de Palos à Palerme

Ne sont que les drapeaux en berne

De littératures oiseuses ;

Je retourne au vers - que je ferme

Sur des ponctuations joyeuses

Et le son blême où luit le terme

Propre, rimes impérieuses,

A croire, ô chaleur endotherme,

A nos internes sèves d’yeuses…



Ecrit par Salus
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