A la porte du désert
A la porte du désert
Une âme erre,
Dernières fleurs en lisière
S'écarquillent les paupières.
A l'horizon s'étend le désert
En collines de sable
Se murmurent des fables,
En étendues austères.
Une retraite de silence
Se puisent des misères
Le désert a soif d'eau
Qui ici fait défaut.
Se lève la tempête,
Se protègent les regards
On attend sans retard
Des nuages plein la tête.
En attente d'une oasis
En présence d'un ibis,
Apparaît un mirage
Dont je suis l'otage.
Le corps est en souffrance,
Dernières gouttes en gourde,
Désirs d'une source qui sourde,
Elle est enfin à notre portée.
Se désaltèrent les dromadaires
En une source miraculeuse,
Palmiers et fleurs merveilleuses
Décorent ce nouveau bout de terre.
Ici c'est un paradis rêvé
Le repos de nobles inspirés,
Il se trouve là à notre portée
Avant que le sable n'est tout emporté.
Ecrit par Aurorefloreale
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