Espoir en tête

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Le printemps de rose s'habille

Et sur les branches enlacées

Entends – tu l'oiseau qui babille

Appelant sa frêle moitié ?



Un frémissement doux palpite

Sous les écorces étonnées

Un désir de vie les habite

Le bourgeon travaille en secret



A pas menus, les jours allongent

On se prend à rire soudain

Après le triste hiver qui plonge

Notre âme en un brouillard chagrin



Vite, revenez jours de liesse

Où les zéphyrs nous souffleront

A l'oreille tant de promesses

Que nos cœurs fous palpiteront !</b>

Ecrit par Marcek
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