L'homme paysage
Carrément ta face coup de poing
Brise glace
Passe l'interstice de l'interface
Traverse des rêves déjà lointains
Tu es l'homme paysage
Tu es la page
D'où l'on ne revient
Indemne, coeur serein
Le cadre est trop étroit
Tu abîmes et habites le froid
Quand tu souffles le chaud
Quand nous piègent les mots
Ta face troue le noir
Coule les vaisseaux de mémoire
Derrière l'invisibilité des cents murs
Qui séparent, qui rassurent
Tu es l'homme paysage
Du pays où l'on n'arrive jamais
De l'ombre où boit la forêt
De page en page, voyage!
Ecrit par Vespertilion
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