Marseille, crépuscule
<b>L’or n’est plus dans les banques,
Il s’étale sur les façades .
Le vent souffle par saccades ;
Il dévale de l’Ouest vers les calanques.
Dans la journée, les rocs jouent du blanc,
Mais se fatiguent de la pose
En tournant sur le rose
Au cours d’un parcours lent.
La mer est un miroir,
Les maisons se ceignent
Des paillettes du soir,
Avant que la cité ne s’éteigne .
C’est un moment éphémère,
Qui colore les quartiers et les farde
De brillance et de mystère
Jusqu’à Notre Dame de la Garde…
Les îles aux bords froncés,
sont une dentelle de vermeil,
Des rochers, comme des coques enfoncées,
Prêtes pour un nouveau sommeil.
Avec l’attente des pins et des cigales ,
Lorsque s’en va le soleil …
——— La main de la nuit s’étale,
Sur la ville de Marseille.
–
RC </b>
Ecrit par Rechab
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