Neige

Larmes de coton volent, virevoltent.

On entend le silence pâlir et s’enivrer

De cette folle danse, ce ballet incessant,

Ce tourbillon léger aux sons étouffés.



Le temps n’a plus d’emprise. Il s’est figé.

Les distances abolies par ce rideau de neige.

Tapis blanc, si pur, si fragile, beauté immaculée

Te conquérir, poser nos pas serait sacrilège !



Neige, si douce, éphémère beauté,

Légère, impalpable, force tranquille

Des arbres centenaires sous toi ont capitulé.

Patience, paix et beauté seraient-elles tes filles ?











CRIS



Ecrit par Cris
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