Un baiser

Un souffle déjà suspendu
Voile cet instant retenu
Où seul habite le silence.

S'enlacer d'abord par les yeux,
Rechercher en l'autre ces cieux
Où la plénitude commence.

Il reste la seconde ultime,
Cet effleurement où l'intime
Du coeur vibre à en expirer.

Alors, lèvres abandonnées,
Lèvres soudées, lèvres mêlées,
Ne plus faire qu'un, chavirer ...


Ecrit par Ombrefeuille
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