Blanche

Viens ! Surtout, n'aie pas peur.

Je te prends la main, la taille.

Si tu le veux, Blanche,

Partons, tous les deux,

Sur le chemin des fleurs.



Viens ! Surtout, n'aie pas peur.

Mets ton chapeau de paille,

Ta robe du dimanche.

Allons voir les perles de rosée

Se figer sur les pétales d'éternité.



Je te promets des parfums de lilas,

Des sources claires dans les rocailles,

Le souffle d'un ange sur les branches,

La douceur du seringa,

De Schubert, l'Ave Maria.



Viens ! Surtout, n'aie pas peur.

Il ne faut pas que tu tressailles.

Certes, sur toi, je me penche

Mais c'est mon âme qui t'enlace,

Mon coeur qui t'embrasse.



Viens ! Surtout, n'aie pas peur.

Mets ton chapeau de paille,

Ta robe du dimanche.

Allons voir les perles de rosée

Se figer sur les pétales d'éternité.



Viens !

Oh ! Blanche.

Ecrit par Automnale
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