Sanguine
Je dessinais des poires des pommes et des raisins
Des feuilles et des branches arrangées à dessein
La terre n’est pas avare de sujets de dessins
Mais ce qui plaît le plus c’est le nu féminin
Leur marche chaloupée quand elles se déplacent
Leurs gestes plein d’amour quand elles vous embrassent
La façon qu’elles s’habillent toujours avec audace
Qu’elles se maquillent ou qu’elles se coiffent devant la glace
Leurs membres potelés et leur chair un peu grasse
Tout en elles respire la beauté et la grâce
Elle posait nue le roi n’était pas mon cousin
J’en salivais d’avance à la vue de ses seins
De ses fesses charnues épaisses comme des coussins
Préférant la sanguine je laissais le fusain
Alain
Ecrit par Recreation
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