Le cheval, c'est mon dada
Malgré sa taille de géant
Tous les enfants l'adorent tant,
Que même lorsqu'il reste de bois,
Il les transporte dans la joie.
Maintenant qu'on est dev'nu grand
Nombreux comm' moi lui sont fidèle
Pour l'accompagner comme avant
Dans la ronde de ses manèges.
Le cheval, c'est mon grand dada,
Ma passion, mon ami, ma foi;
Je vais avec lui de l'avant
Et sa queue balaie mes tourments.
Il fut après Eve et le feu
L'un' de nos plus grandes conquêtes
Pour qu'il partag' travaux et jeux
Dans tous les pays d' la planète.
Ainsi, l'on n'peut imaginer
Un Dimanche sans un tiercé:
Les rêves seraient sans fortune
Et l'espoir aurait des lacunes.
Le cheval, c'est mon grand dada,
Ma passion, mon ami, ma foi;
Et quand le maréchal le ferre
La chance est dès lors familière.
Ne le croyez pas cabotin
Avec son toupet fait de crin,
Il a tant et tant de beautés
Que les canons sont à ses pieds.
Il faut dire que l'isabelle,
Sa compagne, est tout aussi belle
Et que dans sa robe souris
Elle badine avec la vie.
Le cheval, c'est mon grand dada,
Ma passion, mon ami, ma foi;
Il a tout au bout de ses doigts
Un' couronn' qui en fait mon roi.
Qu'il soit lippizan ou mustang,
Il a du crin et puis du cran
Et ne renacl' pas au labeur
S'il est de trait tout en sueur.
Qu'il soit anglais ou alezan,
Camarguais, arabe ou pur sang,
Il apprécie bien l'amazone
Qui le chevauche et le bouchonne.
Le cheval, c'est mon grand dada,
Ma passion, mon ami, ma foi;
Et dès lors que je monte en selle
Notre accord nous emporte au ciel.
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Ecrit par Louis Vibauver
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