Je te vois !

J’ai encor tant à faire avant de te répondre
Pas comme ce chat languissant doux heureux
Je cours et je compte les fuyantes secondes
Que le temps s’accoutume à brûler de ses feux…

Bien à toi, je te vois, belle masquée, gente Damme
Que j’avais cru perdue, je te retrouve, ah, ce jour
Ma Joye à cheval accoure et sa flamme
S’apparente de loin, retrouvaille, à l’A tour…

Je te vois, t’es sortie, des couleurs uniformes
Des rectangles encadrées, tes voilà dans les sphères
De sourires des âmes aux brillances in conformes
Mon Amie ! Que tu me lises, en secret, tel ’espère…

Quel hasard ! Que bonheur ! Quelle chance moi l’infâme
J’ai laissé oublié de coté moult espoir
Quel chanceux, qui ronronne et s’enfiche, et se pâme
J’ai encor tant à faire, adieu*, à ce soir…

(*au revoir en vieux François)





Ecrit par Attention
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