Loin de tout



Loin de tout, voici l'heure où le soleil attend
Que passe le chemin sous les feuilles froissées
D'un long après-midi qui s'en va, musardant
Au détour des vieux troncs et des branches dressées.

Loin de tout le silence apaise le coeur lourd
De celui qui s'en vient pour le repos de l'âme,
De celui qu'assombrit le poids d'un monde sourd
A l'élan des hauteurs, à la profonde flamme.

Loin de tout se fera le murmure du soir
Et la nuit vêtira sa cape sépulcrale,
Le temps et l'infini se plairont à s'asseoir
Pour converser sans fin dans l'ombre sidérale.





Ecrit par Ombrefeuille
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