Les roberts ....de Robert

Le sein de la maman ou celui d'la nourrice

Qu'on tête goulûment sans même une notice.



Le sein d'adolescente qui pointe sous la mousse

De bulles évanescentes et qui pousse et qui pousse.



Le sein première fois qui s'offre comme une fleur

En se disant ma foi, pourquoi ai-je si peur ?



Le sein siliconé quatre vingt quinze C

En attendant le nez, qu'il faudra remplacer.



Le sein de ma frangine qui refuse le soutif

Par c'que çà vient de Chine et qu'elle le veut sportif.



Le sein si misanthrope qui n'aura cultivé

Que l'interjection stop ! propriété privée.



Le sein plus amical, mais avec les copines

Préférant au beau mâle, une gent féminine.



Le sein qui fait de l'oeil au coin d'un réverbère

Mais qui porte le deuil, d'une vie de misère.



Puis le sein orphelin qui cherche son complice

Découvre un beau matin l'horrible cicatrice.



Si j'adore tous les seins, je n'ai rien d'un pervers,

Ma mère avait l'dessein de m'appeler Robert.

Ecrit par Papyrobert
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