Maux des morts





A Böcklin, encore…











La mer est calme comme un lac





L’île des morts sinistre et sombre





A la brume arrache son ombre





Comme accoste un étrange bac





Mené par un passeur sinistre





Et sous un linceul sale et blanc





Lugubre et vidé de son sang





Remue un mort dont la chair bistre





Ne frémit pas du faible à-coup





Là-bas les cyprès et les âmes





Transpirent l’horreur des vieux drames









On entend soupirer beaucoup…







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Ecrit par Salus
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