La mûre
Libre comme un oiseau ayant quitté son nid
J’écoutais bruire le vent le rire de la source
Des sons de la nature la neuve symphonie
C’était à la mi-août comme j’étais sans ressource
J’allais cueillir la mûre sous la jupe des feuilles
Dont le suc s’écoule à peine qu’on la cueille
Comme d’une blessure dont s’enfuirait la vie
Mon pouls accéléra sitôt que je la vis
Ecrit par Recreation
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