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Livre et CD / Qui était L.P
Qui était L.P
Gerard Hartalrich dit Artal


Type d'ouvrage: Roman

Nombre de page: 156

Prix: 12,00

Date d'édition: 01/02/2008






Présentation

Poème & roman de littérature

Joseph, un jeune varois du village de Besse sur Issole monte à Paris pour trouver de l’emploi.



La guerre 1914-1918 est déclarée. Les conscrits partent pour le front.



Un lieutenant, maître d’école, écrivain se fait tuer un soir de combat. Son ordonnance, Joseph, captivé par le caractère de cet homme, passera une bien grande partie de sa vie à rechercher son empreinte. Il le nommera tout au cours du roman, exclusivement par ses initiales. Il garde au lecteur ce plaisir de découvrir par les différents indices et témoignages apportés, « Qui était LP ? »



Le roman est historique, tous les faits de guerre sont plus ou moins réels.

La vie rurale nous portera vers quelques mots en patois mais une traduction est présente en fin d’ouvrage.



La guerre terminée, Joseph blessé se verra reprendre son emploi chez ses anciens patrons, lesquels le considèreront comme un fils.



A vous de découvrir… « Qui était L.P »



Pour les bibliothèques des écoles, également pour tout lecteur passionné par la recherche et la découverte du personnage L.P



rendez vous sur le site

http://pagesperso-orange.fr/artal-poemes/artal-poemes.html



Rubriques: Art et culture

Mots-clés: Besse, bibliothèque, écrivain, historique, Issole, littérature, livre, livre d'histoire, ouvrage, poeme, roman, var, Varois, village

ISBN 978-2-9532764-0-4




Extrait

Arrivée mouvementée assez tard le soir. Il tombait averse sur Verdun. Nous étiond fourbus.

D'amphibiens des marécages, nous étions passés à un temps plus clément et ensoleillé avec l'arrivée du printemps. Mon romancier de maître était depuis monté en grade pour celui d'adjudant de bataillon en février et dans la foulée, sous lieutenant début mars. La bataille amplifiait avec la douceur des jours. Le râle des agonisants restés sur le champ, l'horreur des cadavres qui gisaient pétrifiés, nous donnaient la force surhumaine de poursuivre en avant les assauts effrénés

Dans la nuit du sept au huit avril, lors d'une attaque encore plus barbare et sanguinaire qu'à l'accoutumée, la section avait perdu son chef.

Elle demeurait dans la rue des écoles et je l'accompagnais jusque là, ce qui m'obligeait dans un léger détour mais vaille la peine.

A travers le village les "E, coumo vai pichot ? Adiou Joseph" n'en finissaient plus. On aurait juré que toute la péquenaude s'était donnée le mot pour assister à notre passage comme on assiste à celui d'une procession.



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